Nancy le 17 avril 1916
Renseignements militaires fournis par Monsieur PERRUTTE Jean-Pierre, prisonnier civil à Holzminden, rapatrié le 7 février dernier, demeurant à Vandœuvre (Meurthe et Moselle). À côté du camp de prisonniers civils français, se trouve un camp de soldats allemands de 1000 à 1200 hommes. Parmi ceux-ci est prise la garde du camp. Ce sont des vieux, des jeunes recrues et même des blessés guéris qu’on envoyait là avant de retourner au front. En moyenne toutes les 6 semaines, ces hommes changeaient. Ils faisaient tous les jours de l’exercice et tiraient souvent à la cible, surtout les derniers jours avant leur départ. D’assez fréquents suicides se produisaient dans ces troupes.
Le Commissaire spécial